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Restauration

Comment ouvrir un restaurant : 12 étapes clés, conseils pratiques et stratégies pour réussir votre projet

Stéphane Torregrosa

Ouvrir un restaurant, c’est bien plus qu’une simple aventure entrepreneuriale. C’est concrétiser une passion, créer un lieu où chaque détail compte, et se lancer dans un secteur aussi exaltant que compétitif. De l’idée initiale à la première commande, le chemin est semé d’embûches : choix du concept, démarches administratives, gestion financière…

Ce guide vous accompagne étape par étape pour faire de votre rêve une réalité. Découvrez comment ouvrir un restaurant avec succès, tout en évitant les erreurs fréquentes et en maximisant vos chances de réussite dès le départ.

Table des matières

1. Trouver le bon concept et définir son projet

Ouvrir un restaurant commence par une idée. Mais une idée seule ne suffit pas. Ce qui fait la différence entre un restaurant qui attire et un autre qui peine à remplir ses tables, c’est la clarté du concept. Trop souvent, on tombe dans le piège de vouloir satisfaire tout le monde. On ajoute des plats à la carte, on mélange les genres, et au final, on se perd.

Ce qui fonctionne vraiment, c’est un concept net, identifiable. Le genre de lieu où, dès que l’on franchit la porte, on sait ce qu’on va y trouver. Pas besoin d’hésiter devant un menu aux mille propositions. On vient pour une expérience précise, pour une cuisine qui correspond à une envie claire.

Un bon concept, c’est comme une signature. Il doit être unique, reconnaissable et simple à expliquer. Pensez-y comme à une histoire que vous racontez à vos futurs clients : “Ici, vous venez pour un plat authentique”, ou “Chez nous, c’est une ambiance détendue autour de la cuisine de saison”. Cette identité doit transparaître partout, du menu à la décoration, en passant par l’attitude du personnel.

Cela ne veut pas dire qu’il faut choisir quelque chose de forcément exotique ou radical. Ce qui compte, c’est d’être cohérent. Si vous optez pour une cuisine spécifique, comme des pizzas au feu de bois ou des plats bio et locaux, restez fidèle à cette idée. Il ne s’agit pas d’offrir tout ce qui pourrait plaire à tout le monde, mais de proposer ce qui vous passionne et de le faire bien.

Ouvrir un restaurant adapté à vos envies et compétences

Avant de vous lancer, il est essentiel de vous poser les bonnes questions : quel type de restaurant vous correspond le mieux ? Souhaitez-vous ouvrir un restaurant gastronomique, un bistrot traditionnel ou plutôt un food truck pour des emplacements plus flexibles ? Votre concept doit être en adéquation avec vos compétences, votre expérience, et vos envies. Si vous avez une expertise particulière dans la cuisine italienne, asiatique ou végétarienne, misez sur cela pour construire votre identité.

Conseil pratique : Prenez le temps de tester vos idées sur le terrain. Participer à des événements culinaires ou des marchés peut être une excellente façon de valider l’intérêt du public pour votre offre avant d’investir dans un lieu fixe.

Adapter le projet à votre budget et à votre expérience

Chaque type de restaurant implique des coûts différents. Par exemple, un food truck nécessite un investissement moindre qu’un restaurant gastronomique, mais peut impliquer des contraintes opérationnelles plus complexes. D’autre part, un restaurant traditionnel peut demander un investissement en équipement de cuisine, en décoration, mais aussi en personnel dès le départ.

Pour que votre projet soit viable, il est important de l’adapter à votre budget initial. Prenez en compte les frais d’ouverture (travaux, équipements, licences), mais aussi les coûts récurrents comme les salaires, le loyer, ou les fournitures. Si vous débutez dans la restauration, vous pouvez envisager une montée en puissance progressive en commençant par un projet de plus petite taille, comme un pop-up restaurant ou un service traiteur.

Positionner votre offre sur le marché

Votre concept doit se démarquer pour avoir une chance de succès. Identifiez ce qui rendra votre restaurant unique. Est-ce une spécialité rare ? Une ambiance atypique ? Un service innovant ? Réalisez une étude de marché pour vous assurer que votre idée correspond à un besoin non satisfait dans la zone que vous ciblez. Si votre région est saturée de pizzerias, une nouvelle pizzeria devra apporter une valeur ajoutée spécifique (ingrédients biologiques, recettes authentiques, ou service rapide).

Exemple : Pour ouvrir un restaurant dans une grande ville, pensez à jouer sur l’authenticité de votre cuisine, en proposant par exemple des plats régionaux peu représentés, ou en vous spécialisant dans une cuisine éco-responsable.

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2. Évaluer la faisabilité du projet

Une fois que vous avez défini votre concept, il est crucial de valider la faisabilité de votre projet. Cette étape vous permettra de confirmer si votre idée est viable sur le plan financier et si elle répond à une demande réelle dans le marché ciblé.

Réaliser une étude de marché

L’étude de marché est une étape essentielle pour comprendre l’environnement dans lequel vous allez évoluer. Il s’agit d’évaluer les tendances du marché, d’analyser la concurrence et d’identifier les habitudes de consommation de votre future clientèle.

Commencez par examiner les restaurants déjà présents dans votre zone géographique. Quels types de restaurants attirent le plus de clients ? Y a-t-il des concepts similaires au vôtre ? Quels sont les prix pratiqués ? Cette analyse vous donnera des indications sur ce qui fonctionne et vous permettra d’affiner votre concept pour le rendre unique.

En parallèle, identifiez votre clientèle cible. Qui sont vos futurs clients ? Des familles, des étudiants, des professionnels actifs ? Comprendre leurs attentes vous aidera à adapter votre offre (menu, prix, ambiance) à leurs besoins.

Choisir l’emplacement idéal pour ouvrir un restaurant

Le choix de l’emplacement est un facteur déterminant pour la réussite d’un restaurant. Un emplacement idéal pour ouvrir un restaurant est un lieu qui attire naturellement la clientèle que vous visez, tout en étant facilement accessible et visible.

Pour bien choisir l’emplacement, voici quelques critères à prendre en compte :

  • Visibilité et accessibilité : Assurez-vous que votre restaurant est bien visible depuis les rues principales et facile d’accès pour les piétons et les voitures.
  • Densité de population : Plus il y a de résidents ou de passage autour de votre restaurant, plus vous avez de chances d’attirer une clientèle régulière.
  • Concurrence locale : Si une zone est déjà saturée de restaurants similaires, il pourrait être plus difficile de se démarquer.

Le premier piège à éviter, c’est de se précipiter. Il peut être tentant de sauter sur la première offre intéressante ou bien située. Pourtant, il faut d’abord s’assurer que le fonds de commerce est adapté à ce que vous souhaitez proposer. Il est inutile de louer un grand espace si vous envisagez un service de petite restauration, ou de choisir un endroit sans ventilation adéquate pour une cuisine nécessitant des cuissons complexes.

L’autre aspect à ne pas négliger, c’est l’état du local. Prenez le temps de visiter plusieurs lieux, même si cela prend du temps. Examinez chaque détail : la cuisine est-elle déjà équipée ? Le système d’extraction est-il en bon état ? Y a-t-il besoin de faire des travaux ? Ces petites questions peuvent rapidement faire pencher la balance entre un bon deal et un cauchemar coûteux.

Ensuite, pensez aux aspects légaux. Certains locaux exigent des mises aux normes spécifiques (par exemple, pour les établissements recevant du public). Avant de faire une offre, vérifiez les réglementations locales et assurez-vous que le fonds de commerce est en conformité. Dans le cas contraire, vous pourriez être contraint d’effectuer des rénovations imprévues qui viendront grignoter votre budget initial.

Enfin, adaptez toujours vos besoins à ce que le local peut offrir. Si vous trouvez un lieu presque parfait, mais que certains équipements sont déjà en place, ajustez votre liste de matériel en fonction de ce que vous n’aurez plus à acheter. Chaque élément en place est une opportunité d’économiser, mais cela ne doit pas se faire au détriment de la qualité ou de la fonctionnalité de votre espace.

Faire le choix du fonds de commerce est une étape cruciale, mais en prenant le temps de bien réfléchir et d’analyser chaque détail, vous maximiserez vos chances de réussite. Et n’oubliez pas : un local bien choisi, c’est un premier pas vers un restaurant qui tourne.

Lister le Matériel Nécessaire

Tout restaurant, peu importe sa taille, repose sur une base simple : le matériel. Ce sont les outils qui permettent de cuisiner, de servir et de maintenir un espace propre. Pourtant, beaucoup d’entrepreneurs sous-estiment cette étape. Acheter trop vite, se tromper dans les choix ou oublier des éléments essentiels peut créer de sérieux retards ou des dépenses imprévues.

Pour éviter cela, la solution est de commencer par une liste bien réfléchie. Chaque élément doit avoir un rôle précis et être adapté à l’activité que vous envisagez. Par exemple, un restaurant de sushi n’aura pas les mêmes besoins qu’une pizzeria. Prenez le temps de poser vos idées sur papier, de définir ce qui sera indispensable pour le service que vous voulez offrir.

Ensuite, organisez cette liste de façon logique. Décomposez vos besoins en différentes catégories : cuisine, service, stockage, hygiène. Pour chaque section, notez les équipements spécifiques, du plus évident au plus petit détail. Cela peut aller de la grande marmite jusqu’au moindre couteau. En plus de vous aider à ne rien oublier, cela vous permet de mieux visualiser l’ensemble des dépenses.

Une fois cette liste établie, il est temps de passer à la comparaison. Recherchez les fournisseurs, comparez les prix et assurez-vous que la qualité soit au rendez-vous. Un bon plan est de tout mettre dans un tableau : le produit, le prix et le lien vers le site d’achat. Vous pourrez ainsi ajuster votre budget de manière concrète et anticiper les dépenses.

En préparant tout cela à l’avance, vous gagnerez du temps et vous éviterez bien des surprises désagréables. Plus votre liste sera précise, plus vous serez prêt à affronter les imprévus, car dans l’ouverture d’un restaurant, les imprévus ne manquent jamais.

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Validation du projet : Business plan et prévisionnel financier

Une fois l’étude de marché réalisée et l’emplacement identifié, il est temps de passer à la validation financière de votre projet. Cela se fait à travers un business plan solide, qui démontre la viabilité économique de votre restaurant.

Il ne s’agit pas seulement de chiffres. Votre business plan doit aussi raconter une histoire : celle de votre concept, de vos ambitions et de la manière dont vous comptez vous différencier. Quels sont vos concurrents ? Comment allez-vous attirer vos clients ? Toutes ces réponses doivent être claires et précises. Un business plan, c’est l’art d’anticiper. Plus vous serez préparé, mieux vous saurez répondre aux imprévus.

Et si vous pensez que cela s’arrête à la rédaction, détrompez-vous. Un bon business plan est un document vivant, qu’il faudra ajuster au fur et à mesure que vous avancerez dans vos démarches. Chaque nouvelle information, chaque changement de situation doit y être intégré. Par exemple, si vous avez trouvé un fonds de commerce plus cher que prévu, ou si certains coûts de matériel augmentent, vous devrez réévaluer votre budget.

Le business plan doit inclure :

  • Un prévisionnel d’activité : Estimation des revenus potentiels en fonction de la capacité du restaurant et des prix moyens pratiqués.
  • Un plan de trésorerie : Calcul des coûts d’exploitation mensuels (salaires, loyer, fournitures) et des investissements initiaux (équipement, travaux, licences).
  • Une stratégie de financement : Détermination des besoins en fonds propres et des solutions de financement (prêts bancaires, aides publiques, investisseurs privés).

Un prévisionnel financier rigoureux vous permet d’anticiper les besoins en trésorerie et de prévoir les difficultés potentielles. Il sera également un outil indispensable pour convaincre les banques ou investisseurs potentiels de la solidité de votre projet.

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3. Choix du statut juridique pour ouvrir un restaurant

L’un des aspects les plus importants lors de la création d’un restaurant en 2024 est le choix du statut juridique. Ce choix détermine non seulement les responsabilités des dirigeants, mais aussi la gestion financière, fiscale et administrative de l’entreprise. Voici un aperçu des différents statuts possibles et leurs avantages.

SARL (Société à Responsabilité Limitée)

La SARL est l’une des formes juridiques les plus couramment utilisées pour les petites et moyennes entreprises, notamment dans le secteur de la restauration. Elle est particulièrement adaptée si vous souhaitez démarrer avec un ou plusieurs associés. Les principales caractéristiques de la SARL sont :

  • Responsabilité limitée : Les associés ne sont responsables qu’à hauteur de leurs apports, ce qui protège leur patrimoine personnel.
  • Capital social modeste : Le capital social peut être défini librement, avec un minimum symbolique de 1€, bien qu’il soit recommandé d’investir davantage pour montrer une certaine solidité financière.
  • Gestion structurée : La SARL dispose d’une organisation légale claire, avec un gérant qui dirige l’entreprise.

SAS (Société par Actions Simplifiée)

La SAS est une structure plus souple et souvent privilégiée pour ouvrir un restaurant avec plusieurs associés ou pour ceux qui prévoient une croissance rapide :

  • Flexibilité dans la gestion : Contrairement à la SARL, les statuts de la SAS peuvent être rédigés de manière très personnalisée, permettant une grande liberté d’organisation.
  • Pas de limites d’associés : Idéale pour les projets avec plusieurs investisseurs ou associés.
  • Ouverture à l’investissement : La SAS permet plus facilement l’entrée de nouveaux actionnaires, ce qui est bénéfique si vous prévoyez des levées de fonds.

SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle)

La SASU est une variante de la SAS, mais pour les entrepreneurs seuls :

  • Souplesse de la SAS : Vous bénéficiez des avantages de la flexibilité de la SAS, même si vous êtes le seul associé.
  • Protection sociale : Le dirigeant d’une SASU est affilié au régime général de la Sécurité sociale, offrant une protection plus avantageuse qu’en SARL ou EURL.
  • Cumul avec le chômage : Si vous percevez des allocations chômage, la SASU permet de cumuler celles-ci avec votre activité tant que vous ne vous versez pas de salaire.

EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée)

L’EURL est une déclinaison de la SARL pour un entrepreneur individuel :

  • Responsabilité limitée : Comme pour la SARL, vous ne risquez que votre apport, ce qui protège vos biens personnels.
  • Formalités simplifiées : L’EURL permet d’avoir une structure plus légère et moins coûteuse en termes de gestion.
  • Statut social : Le dirigeant d’une EURL est considéré comme travailleur non salarié, avec un régime social moins protecteur mais moins coûteux.

Le choix du statut juridique dépend donc du nombre d’associés et de vos priorités en matière de gestion financière et fiscale. La SARL est idéale pour les petites équipes, tandis que la SAS convient mieux aux projets nécessitant plus de souplesse et de perspectives d’investissement. La SASU et l’EURL sont des options adaptées pour les entrepreneurs qui veulent se lancer seuls, avec des besoins et des avantages spécifiques.

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4. Gestion des documents légaux et formalités administratives

La gestion des documents légaux est une étape cruciale lors de la création d’un restaurant. De la sélection du nom à l’obtention des licences nécessaires, chaque détail doit être soigneusement respecté pour garantir la conformité et le bon déroulement du projet.

a. Choisir un nom pour votre restaurant

Avant d’ouvrir un restaurant, il faut lui trouver un nom. Ce nom doit refléter l’image et le concept de votre restaurant tout en étant unique. Pour vous assurer qu’il n’est pas déjà utilisé, vous devrez effectuer une vérification auprès de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Cela vous évitera des litiges potentiels avec d’autres marques.

Un aspect à ne pas négliger est la distinction entre le nom juridique de l’entreprise et le nom commercial. Le nom juridique est celui utilisé pour les démarches administratives, tandis que le nom commercial est celui affiché sur vos enseignes et utilisé pour la communication marketing. Vous pouvez donc opter pour deux noms différents afin de répondre à vos besoins administratifs et commerciaux.

B. Domiciliation et Cotisation Foncière des Entreprises (CFE)

La domiciliation de votre entreprise est une décision stratégique qui peut avoir un impact significatif sur vos charges financières, notamment sur la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE). En choisissant une domiciliation adaptée, vous pouvez réaliser des économies substantielles et protéger votre vie privée. Voici quelques points clés à considérer pour optimiser cette démarche.

La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) est une taxe locale que doivent payer toutes les entreprises, quelles que soient leur forme juridique et leur taille, dès lors qu’elles exercent une activité professionnelle non salariée. Cette taxe est calculée en fonction de plusieurs critères :

  • La valeur locative des locaux utilisés par l’entreprise.
  • Le chiffre d’affaires réalisé.
  • La localisation géographique de l’entreprise, avec des variations importantes selon les communes.

Domiciliation à Paris : un avantage fiscal

Le montant de la CFE varie fortement d’une ville à l’autre. À Paris, la CFE est particulièrement avantageuse en raison de plafonds relativement bas appliqués sur cette taxe. En revanche, dans d’autres grandes villes comme Lyon, Bordeaux ou Marseille, le montant de la CFE peut être nettement plus élevé. À titre d’exemple :

  • Paris : Le montant annuel de la CFE pour une petite entreprise peut être autour de 77€, ce qui est très raisonnable.
  • Autres villes : Dans des villes comme Bordeaux, la CFE peut grimper jusqu’à 1 500€ par an pour le même chiffre d’affaires. Cette différence s’explique par les politiques fiscales locales, qui peuvent varier fortement d’une région à l’autre.

Ainsi, ouvrir un restaurant à Paris peut vous permettre de réaliser des économies importantes sur cette cotisation.

Domiciliation à votre domicile personnel

Une autre option courante pour les entrepreneurs est de domicilier leur société à leur domicile personnel, surtout en phase de démarrage. Cela peut sembler simple et économique, mais il y a des inconvénients :

  • Protection de la vie privée : En domiciliant votre entreprise à votre domicile, votre adresse personnelle devient publique, ce qui peut poser des problèmes de confidentialité.
  • Fiscalité locale : Selon votre lieu de résidence, la CFE peut être plus élevée que si vous optiez pour une domiciliation à Paris. En outre, toutes vos factures commerciales mentionneront votre adresse personnelle, ce qui peut ne pas être idéal d’un point de vue professionnel.

Les étapes pour ouvrir un restaurant

Domiciliation dans un centre spécialisé

Pour les entrepreneurs qui ne souhaitent pas utiliser leur domicile personnel comme siège social, il existe des solutions de domiciliation dans des centres d’affaires ou via des services en ligne. Ces centres offrent plusieurs avantages :

  • Adresse professionnelle : Vous bénéficiez d’une adresse dans une zone réputée, souvent dans une grande ville comme Paris, ce qui peut renforcer votre crédibilité auprès des clients et des partenaires.
  • Réception et gestion du courrier : Certains centres gèrent votre courrier et vous le transfèrent, ce qui est pratique pour rester informé sans avoir à être sur place.
  • Économies sur la CFE : En choisissant une domiciliation à Paris, vous pouvez réduire drastiquement le montant de la CFE, ce qui peut être un atout important pour les restaurateurs en démarrage.

C. Dépôt de capital social

Le dépôt de capital social est une obligation pour toutes les entreprises. Ce capital représente les fonds de départ que vous investissez dans votre activité. Bien que le minimum légal soit de 1€, il est recommandé de déposer un capital plus conséquent (100€ ou plus). Un capital élevé renforce la crédibilité de votre entreprise auprès de potentiels partenaires, fournisseurs et banques.

Le capital doit être déposé sur un compte bancaire dédié à votre entreprise, et vous recevrez en retour une attestation de dépôt. Cette attestation sera nécessaire pour l’immatriculation de votre société auprès du Greffe du Tribunal de Commerce.

D. Licence de débit de boissons

Si vous prévoyez de servir de l’alcool dans votre restaurant, vous devez obtenir une licence de débit de boissons. Cette licence dépend du type de boissons servies :

  • Licence III pour les boissons alcoolisées jusqu’à 18°.
  • Licence IV pour les boissons plus fortes.

La demande de licence se fait auprès de la mairie ou de la préfecture, en fonction de votre emplacement. Il est important d’anticiper cette démarche, car l’obtention de la licence peut prendre du temps et générer des frais non négligeables.

5. Formation et Permis d’Exploitation

Ouvrir un restaurant ne consiste pas seulement à savoir cuisiner ou à avoir un bon emplacement. Il faut également maîtriser certains aspects légaux. Parmi eux, le permis d’exploitation et la formation HACCP sont des incontournables pour quiconque souhaite se lancer dans la restauration. Ces deux étapes, bien que souvent perçues comme des formalités, jouent un rôle clé dans le bon fonctionnement de votre établissement.

Le permis d’exploitation, c’est le sésame qui vous permet de servir des boissons alcoolisées et de respecter les réglementations liées à la vente dans un cadre commercial. C’est une formation qui dure généralement deux à trois jours et qui aborde les obligations légales d’un restaurateur. Si vous comptez ouvrir un établissement avec une licence de débit de boissons, cette formation est obligatoire. Ne pas la suivre vous expose à des amendes et même à une fermeture administrative.

De son côté, la formation HACCP est tout aussi essentielle. Il s’agit de la formation en hygiène alimentaire, une étape cruciale pour assurer la sécurité de vos clients et éviter des problèmes sanitaires. Cette formation vous apprend à gérer les aliments correctement, de la conservation à la préparation, en passant par les normes de nettoyage. Un incident d’hygiène dans votre établissement pourrait non seulement nuire à votre réputation, mais aussi entraîner des sanctions sévères de la part des autorités sanitaires.

Pourquoi suivre ces formations aussi tôt dans le processus ? Parce qu’elles ne se limitent pas à des informations techniques. Elles vous permettent de rencontrer d’autres entrepreneurs, d’échanger sur les bonnes pratiques, et surtout d’anticiper des problématiques auxquelles vous n’auriez peut-être pas pensé. En vous formant tôt, vous aurez également le temps d’intégrer ces notions dans vos choix, qu’il s’agisse du fonds de commerce ou de l’aménagement de votre cuisine.

Certes, ces formations représentent un coût et demandent du temps. Mais elles sont un investissement sur le long terme. Elles vous protègent contre les mauvaises surprises et vous permettent de rester en règle avec les exigences légales. Et dans le monde de la restauration, être en règle, c’est déjà éviter bien des tracas.

6. Optimisation fiscale et comptabilité

La gestion de la fiscalité et de la comptabilité est un enjeu majeur pour les restaurateurs. Non seulement elle permet de respecter les obligations légales, mais elle joue également un rôle crucial dans l’optimisation des coûts et la maximisation des bénéfices. Voici quelques points clés à prendre en compte pour assurer la bonne gestion de ces aspects financiers.

Importance d’un comptable expérimenté dans la restauration

Les obligations fiscales et comptables spécifiques au secteur de la restauration sont complexes. Il est donc fortement recommandé de faire appel à un comptable spécialisé dans ce domaine. Un comptable expérimenté pourra :

  • Gérer la TVA : En restauration, plusieurs taux de TVA s’appliquent (5,5%, 10%, et 20%) en fonction des produits et services proposés. Un comptable compétent saura appliquer les bons taux et éviter les erreurs qui pourraient entraîner des sanctions fiscales.
  • Établir les comptes annuels : Obligatoires, ces documents sont également essentiels pour évaluer la santé financière de votre entreprise. Ils vous permettent d’avoir une vision claire de vos marges et de vos charges.
  • Anticiper les charges sociales et fiscales : Un bon comptable prévoit les paiements des charges pour éviter tout retard ou pénalité. Une gestion proactive est essentielle pour maintenir une trésorerie stable.
  • Optimiser les bénéfices : En fonction de votre situation, votre comptable saura vous conseiller sur les stratégies fiscales les plus adaptées pour réduire vos impôts tout en restant conforme à la législation.

Chez Extencia, nous comprenons les spécificités du secteur de la restauration. Nos experts-comptables, spécialisés dans l’accompagnement des restaurants, vous offrent des solutions sur mesure pour optimiser la gestion de votre activité. Nous vous accompagnons dans toutes les étapes de votre développement : de la création à la gestion quotidienne, en passant par l’expansion de votre activité. Grâce à notre expertise dans le secteur CHR, nous vous aidons à naviguer dans les complexités administratives et fiscales, tout en vous permettant de concentrer vos efforts sur ce qui compte vraiment : satisfaire vos clients et développer votre restaurant.

Ouvrir un restaurant les étapes essentielles

Stratégies d’optimisation fiscale

L’optimisation fiscale consiste à organiser vos finances de manière à réduire vos impôts tout en restant dans le cadre légal. Voici quelques stratégies couramment utilisées :

  • Déduction des charges : Dans la restauration, les dépenses comme les matières premières, les salaires, et l’achat d’équipement peuvent être déduites pour réduire la base imposable. Un comptable expérimenté s’assurera que toutes les charges sont correctement déduites.
  • Choix du régime d’imposition : En fonction du statut juridique de votre entreprise (SARL, SAS, etc.), vous pouvez être soumis à l’impôt sur les sociétés (IS) ou à l’impôt sur le revenu (IR). Généralement, l’impôt sur les sociétés est plus avantageux pour les entreprises de taille moyenne, grâce à des taux d’imposition qui ont baissé ces dernières années.
  • Rémunération optimisée : En tant que dirigeant, vous pouvez choisir de vous rémunérer par salaire ou par dividendes. Bien que les dividendes soient soumis aux prélèvements sociaux, ils peuvent parfois être fiscalement plus intéressants que les salaires.

Gestion de la TVA

Les taux de TVA en restauration varient selon les biens et services proposés :

  • 5,5% : Applicable aux produits alimentaires de base, comme les plats à emporter sans consommation sur place.
  • 10% : Ce taux concerne les repas consommés sur place et les plats à emporter avec service.
  • 20% : Ce taux standard est réservé aux boissons alcoolisées, qu’elles soient servies sur place ou à emporter.

Il est important de bien appliquer ces taux pour éviter les erreurs qui pourraient entraîner des redressements fiscaux.

Choisir la fréquence de déclaration de la TVA

La fréquence à laquelle vous déclarez la TVA peut avoir un impact significatif sur la gestion de votre trésorerie :

  • Déclaration annuelle : Idéale pour les petites entreprises, cette option simplifie les formalités administratives et permet de répartir les paiements tout au long de l’année. Cependant, elle peut entraîner des paiements plus élevés en fin d’année.
  • Déclaration trimestrielle : Un bon compromis pour les entreprises de taille moyenne, offrant un suivi régulier tout en réduisant les formalités administratives.
  • Déclaration mensuelle : Obligatoire pour les grandes entreprises ou celles avec un chiffre d’affaires élevé. Cette option permet de suivre de près la TVA mais peut peser sur la trésorerie.

Un comptable spécialisé pourra vous orienter vers la meilleure option selon la taille de votre entreprise et votre chiffre d’affaires.

7. Demander des autorisations spécifiques

Pour garantir le bon fonctionnement de votre restaurant, en particulier si vous prévoyez d’utiliser des espaces extérieurs comme une terrasse, certaines autorisations spécifiques sont requises. Parmi celles-ci, l’Autorisation d’Occupation Temporaire (AOT) est essentielle si vous souhaitez installer des tables et des chaises sur le domaine public.

Autorisation pour une terrasse

Si vous envisagez d’installer une terrasse, vous devez obtenir une Autorisation d’Occupation Temporaire (AOT), qui permet d’utiliser un espace public pour votre activité commerciale. Cette démarche est obligatoire pour toute exploitation d’un espace extérieur sur le trottoir ou la rue.

Voici les étapes à suivre pour obtenir une AOT :

  1. Faire une demande à la mairie : La demande d’AOT doit être déposée auprès de la mairie de la commune où se trouve votre restaurant. Cette demande peut généralement être effectuée en ligne ou en personne.
  2. Fournir les documents nécessaires : Vous devrez fournir des documents détaillant l’aménagement de la terrasse, notamment les dimensions, l’emplacement exact, et le nombre de tables et de chaises prévues. Certains types d’aménagements (paravents, abris) peuvent nécessiter des documents supplémentaires.
  3. Respecter les critères d’obtention : La mairie examinera votre demande en fonction de plusieurs critères, comme la largeur du trottoir, la sécurité des piétons, et l’impact visuel sur l’environnement. Il est important de vous conformer aux règlements locaux, qui peuvent varier selon la commune.
  4. Paiement d’une redevance : Si votre demande est approuvée, vous devrez payer une redevance annuelle pour l’utilisation de l’espace public. Le montant dépendra de la surface occupée et de l’emplacement de la terrasse.

L’autorisation pour une terrasse est généralement délivrée pour une durée d’un an, renouvelable sous réserve du respect des conditions d’utilisation. Veillez à bien anticiper cette démarche pour éviter tout retard dans l’ouverture ou la gestion de votre terrasse.

8. Choisir les Artisans et Commencer les Travaux

Une fois le local trouvé, il ne reste plus qu’une étape avant de pouvoir enfin visualiser son restaurant prendre forme : les travaux. Et c’est là que les choses peuvent vite se compliquer si l’on ne s’entoure pas des bonnes personnes. Il est essentiel de bien choisir ses artisans, car un retard ou des malfaçons peuvent rapidement devenir des cauchemars pour le projet.

Le premier réflexe à avoir est de demander des devis. Pas un, pas deux, mais plusieurs. Vous ne voulez pas vous retrouver avec une seule option, car cela vous limite dans la négociation et dans les solutions possibles. Assurez-vous que chaque devis détaille précisément les coûts, les délais et les matériaux utilisés. Cela vous permettra non seulement de comparer les prix, mais aussi de vous assurer que tous les artisans respectent les mêmes critères de qualité.

Une autre astuce souvent négligée est d’aller sur place pour observer des chantiers réalisés par les artisans que vous envisagez de choisir. Vous verrez ainsi directement leur travail et pourrez juger de leur sérieux et de leur compétence. S’il s’agit de rénovations importantes, comme la mise en conformité d’une cuisine ou l’installation d’un système de ventilation, un architecte ou un maître d’œuvre peut aussi vous accompagner. Son expertise permettra d’éviter certaines erreurs ou d’améliorer le design fonctionnel de votre espace.

Ensuite, la coordination des travaux est une étape clé. Il est impératif de s’assurer que tous les artisans travaillent de manière fluide, dans un calendrier cohérent. Si les travaux de plomberie ne sont pas terminés à temps, le carrelage ne pourra pas être posé, ce qui entraînera des retards en cascade. Planifier et anticiper chaque étape est donc indispensable pour tenir les délais et ne pas empiéter sur les autres.

Enfin, il est conseillé de suivre de près l’avancée des travaux. Ne laissez pas tout entre les mains de vos artisans. Faites des points réguliers sur place, vérifiez que les choses avancent comme prévu, et n’hésitez pas à poser des questions si quelque chose vous paraît flou. C’est votre projet, et personne ne le défendra mieux que vous.

Comment ouvrir un restaurant

9. Finalisation des Démarches Juridiques

Lorsque les travaux touchent à leur fin et que le projet commence à prendre forme, il reste une étape incontournable et souvent sous-estimée : les démarches juridiques. Ici, on parle de contrats, de compromis de vente, de licences et de représentation légale. Ce n’est peut-être pas la partie la plus excitante, mais elle est cruciale pour garantir la sécurité et la pérennité de votre restaurant.

La première chose à savoir, c’est que vous aurez besoin de signer un compromis de vente si vous achetez un fonds de commerce. Ce document engage le vendeur et l’acheteur à conclure la transaction, sous certaines conditions. Mais attention, ce n’est pas un acte à prendre à la légère. Un compromis de vente mal rédigé peut entraîner des complications. Par conséquent, il est conseillé de faire appel à un avocat ou à un notaire spécialisé dans les transactions de fonds de commerce.

La présence d’un avocat ou d’un notaire vous permet également de clarifier certaines clauses qui pourraient passer inaperçues. Par exemple, des conditions suspensives peuvent être incluses dans le compromis. Ce sont des éléments comme l’obtention d’un prêt bancaire ou la réussite des démarches administratives, qui, s’ils ne sont pas remplis, annulent la vente sans pénalité pour l’acheteur.

Une autre étape juridique clé est la licence. Si vous prévoyez de servir des boissons alcoolisées, vous devrez obtenir une licence de débit de boissons. Les démarches peuvent varier selon le type de licence (petite licence ou grande licence), mais l’essentiel est de respecter les réglementations locales pour éviter toute sanction. Pensez également aux assurances : votre restaurant devra être couvert contre les risques liés aux accidents, à l’incendie, et à la responsabilité civile.

C’est aussi le moment de revoir tous les contrats avec vos fournisseurs, vos partenaires ou même votre équipe. Il est important que tout soit mis par écrit, clair et validé juridiquement pour éviter les mauvaises surprises une fois l’activité lancée. Un contrat bien rédigé, c’est une tranquillité d’esprit sur le long terme.

Dans ce genre de démarches, mieux vaut prévenir que guérir. Prendre le temps de s’assurer que tout est en ordre, d’un point de vue légal, vous permettra de commencer votre aventure sereinement. Vous aurez alors les mains libres pour vous concentrer sur ce qui compte vraiment : ouvrir les portes de votre restaurant avec confiance.

10. Recrutement et gestion des ressources humaines

Le recrutement est une étape déterminante pour la réussite de votre restaurant. Avoir une équipe compétente et bien formée est essentiel pour offrir une expérience client de qualité et assurer le bon fonctionnement de l’établissement. Cependant, embaucher et gérer du personnel dans le secteur de la restauration implique le respect de nombreuses formalités administratives.

Embaucher son premier salarié pour ouvrir un restaurant

Lorsque vous décidez d’embaucher un salarié, vous devez suivre plusieurs étapes pour être en conformité avec la législation :

  1. Rédiger un contrat de travail : Chaque employé doit disposer d’un contrat de travail, qu’il soit en CDI, CDD, ou contrat à temps partiel. Ce contrat doit inclure toutes les informations nécessaires, telles que les heures de travail, la rémunération, les congés et les conditions de travail.
  2. Effectuer la Déclaration Préalable à l’Embauche (DPAE) : Avant l’embauche, il est impératif de déclarer votre salarié à l’URSSAF au plus tard 8 jours avant qu’il ne commence à travailler. Cette formalité permet d’inscrire le salarié dans le système de sécurité sociale et de garantir la couverture sociale.
  3. S’inscrire au registre unique du personnel : Chaque employeur est tenu de tenir un registre mentionnant l’identité de tous ses salariés. Ce document doit être mis à jour en temps réel et être disponible en cas de contrôle.
  4. Respecter les formalités de la DSN (Déclaration Sociale Nominative) : Chaque mois, vous devez déclarer les salaires versés et les cotisations sociales via la DSN. Cette déclaration regroupe toutes les informations sociales relatives à vos employés, comme les cotisations retraites, les assurances, et la prévoyance.

Former et gérer le personnel

Le secteur de la restauration nécessite un personnel bien formé pour garantir la satisfaction des clients et le respect des normes sanitaires. Voici quelques points clés pour bien gérer vos équipes :

  • Formation à l’hygiène : Tout le personnel manipulant des aliments doit être formé aux règles d’hygiène et de sécurité alimentaire. Cela est crucial pour éviter les risques sanitaires et respecter la réglementation en vigueur (HACCP).
  • Gérer les plannings : La gestion des plannings dans la restauration peut s’avérer complexe en raison des horaires irréguliers. Utilisez des outils numériques pour faciliter l’organisation et assurer une répartition équitable des heures de travail entre vos salariés.
  • Fidéliser votre personnel : La restauration est un secteur où le turnover est souvent élevé. Proposer des conditions de travail attractives, comme des horaires flexibles, des primes, ou des opportunités de formation, peut vous aider à fidéliser vos employés.

Respect des normes salariales et sociales

En tant qu’employeur, il est important de veiller au respect des normes salariales, telles que le SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance), et des conventions collectives en vigueur dans la restauration. Vous devez également vous assurer que vos salariés bénéficient de tous leurs droits (congés payés, repos hebdomadaires, etc.).

Enfin, n’oubliez pas que la gestion des ressources humaines est un levier clé pour la réussite de votre restaurant. Une équipe motivée et bien encadrée pourra grandement contribuer à la qualité du service et à la satisfaction de votre clientèle.

Comment ouvrir un restaurant

11. Stratégie de lancement et communication

Le succès de l’ouverture de votre restaurant repose en grande partie sur une stratégie de lancement efficace. Une communication bien orchestrée vous permet d’attirer rapidement une clientèle, de vous démarquer de la concurrence et de maximiser vos chances de succès dès les premiers jours d’activité. Voici les principaux éléments à prendre en compte pour réussir votre lancement.

Recruter une équipe compétente

Le jour de l’ouverture est un moment clé. Votre équipe doit être prête à offrir un service impeccable pour faire une excellente première impression. Voici quelques conseils pour bien gérer votre personnel lors du lancement :

  • Anticiper le recrutement : Assurez-vous que tout votre personnel, des cuisiniers aux serveurs, soit recruté au moins un mois avant l’ouverture pour avoir le temps de les former.
  • Organiser une formation : La formation sur les processus de l’établissement, la gestion du service, et les normes d’hygiène doit être complète. Chaque employé doit être capable de gérer les périodes de rush avec efficacité et professionnalisme.
  • Faire des simulations : Avant l’ouverture officielle, organisez des journées de test pour permettre à l’équipe de se familiariser avec les services en situation réelle. Invitez des proches ou des partenaires pour tester le déroulement d’un service complet.

Mettre en place une stratégie marketing efficace

Une stratégie marketing bien pensée est indispensable pour vous faire connaître avant et après l’ouverture. Voici quelques tactiques à envisager :

  • Créer une identité visuelle forte : Le logo, les menus, et la décoration doivent refléter l’identité et le concept de votre restaurant. Un design cohérent et attrayant attire l’œil et crée une reconnaissance immédiate de votre marque.
  • Développer une présence en ligne : Aujourd’hui, la majorité des clients recherchent des restaurants en ligne. Il est donc primordial d’avoir un site web fonctionnel et attractif. Assurez-vous d’inclure les informations essentielles telles que l’adresse, les horaires, le menu, ainsi que la possibilité de réserver en ligne. En complément, soyez actif sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook) pour partager des photos des plats, des vidéos de l’équipe en action, ou des offres spéciales.
  • Optimiser pour le référencement local (SEO) : Assurez-vous que votre site soit bien référencé sur Google grâce à une bonne optimisation SEO. L’inscription à Google My Business est indispensable pour apparaître dans les recherches locales, et obtenir des avis clients. Ces derniers jouent un rôle déterminant dans l’attraction de nouveaux clients.

Actions de communication locales

Une communication locale ciblée est tout aussi importante que la stratégie digitale pour attirer une clientèle de proximité.

  • Distribuer des flyers et posters : Avant l’ouverture, faites connaître votre restaurant en distribuant des flyers dans les zones à fort passage ou près de bureaux et écoles. Ces supports peuvent annoncer des promotions spéciales pour le lancement ou des événements à venir.
  • Organiser un événement d’ouverture : Organiser une soirée d’inauguration pour marquer le lancement est une excellente manière de créer du buzz. Invitez la presse locale, les influenceurs, et des personnalités locales pour générer des retombées médiatiques. Proposez des dégustations gratuites ou des remises pour les premières commandes.

Innover pour fidéliser dès l’ouverture

Pour assurer un succès à long terme, il ne suffit pas d’attirer des clients, il faut aussi les fidéliser dès le départ. Voici quelques idées pour y parvenir :

  • Proposer des offres spéciales : Offrir une réduction sur la deuxième visite ou une carte de fidélité peut inciter les clients à revenir.
  • Collecter des avis : Encourager vos premiers clients à laisser des avis en ligne (Google, TripAdvisor) est essentiel pour bâtir votre réputation et attirer de nouveaux clients.
  • Créer une base de données client : Utilisez les réservations en ligne et les événements d’ouverture pour collecter des informations sur vos clients (email, anniversaire, préférences alimentaires). Cela vous permettra d’envoyer des offres personnalisées et d’organiser des événements spéciaux pour les fidéliser.

12. Témoignages et conseils d’experts

Avant d’ouvrir un restaurant, rien ne vaut les témoignages de restaurateurs ayant réussi pour mieux comprendre les défis et les clés de la réussite dans ce secteur. Voici deux exemples inspirants de projets accompagnés par Extencia, démontrant l’importance d’un accompagnement comptable et stratégique solide pour assurer la pérennité et la croissance de leur activité.

Les Burgers de Colette : Un concept qui marie tradition et modernité

Christopher Petit, fondateur des Burgers de Colette, raconte son parcours depuis l’ouverture de son premier restaurant à Bordeaux en 2019. Inspiré par la nostalgie des repas de famille, il a voulu créer une ambiance chaleureuse et conviviale, tout en se différenciant des géants du fast-food grâce à des produits artisanaux, locaux et made in France. Ce concept novateur a permis aux Burgers de Colette de se faire une place dans un marché saturé.

Christopher souligne l’importance de l’accompagnement de son expert-comptable, dès le début de son aventure :

“Notre expert-comptable nous suit depuis le début, dès 2019 à l’ouverture du premier restaurant. Au quotidien, ils nous aident aussi bien sur la partie sociale que comptable dans les choix qu’on peut avoir au quotidien, dans les outils qu’il a fallu implanter pour notre développement. On ne passe pas d’un restaurant à un groupe de 60 salariés du jour au lendemain sans être bien accompagné.” – Christopher Petit

Cet accompagnement a permis à l’enseigne de doubler ses effectifs chaque année, et de structurer à la fois ses outils, son personnel et son organisation, nécessaires pour une expansion contrôlée.

Heiko : L’essor d’une enseigne de poke bowls

Ugo Truxler, fondateur de Heiko, a su capitaliser sur l’essor des poké bowls en France pour créer une chaîne de restaurants en pleine expansion. Dès l’ouverture du premier restaurant en 2018, Ugo a misé sur la qualité des produits, une ambiance zen et une offre variée pour toucher une large clientèle.

L’accompagnement comptable et financier a également joué un rôle clé dans la structuration et le développement de Heiko, notamment lors de l’ouverture de son deuxième restaurant et du passage à la franchise :

“L’expert-comptable nous accompagne pour monter le projet, il est présent au niveau juridique, pour monter le prévisionnel à la banque et ensuite pour suivre toute l’activité du restaurant. Grâce à lui, on peut être assuré d’être rentable, il nous prépare tous les documents de fin d’année et ça nous fait gagner énormément de temps.” – Ugo Truxler

Ces témoignages illustrent à quel point l’accompagnement personnalisé d’un expert-comptable, comme Extencia, peut être un levier essentiel dans la gestion quotidienne et le développement d’un restaurant.

Ouvrir un restaurant, un projet ambitieux à réussir avec les bons partenaires

Ouvrir un restaurant est une aventure exigeante qui requiert autant de passion que de rigueur. Du choix du concept à la gestion quotidienne, en passant par la maîtrise des formalités administratives, fiscales et sociales, chaque étape est cruciale pour garantir le succès de votre projet. Comme nous l’avons vu à travers les témoignages de restaurateurs, l’accompagnement par un expert-comptable compétent, spécialiste du secteur de la restauration, est un levier indispensable pour éviter les erreurs coûteuses et optimiser la gestion de votre établissement.

En plus de vous aider à structurer vos outils de gestion, votre comptable vous accompagnera dans l’élaboration de prévisionnels, la gestion de la TVA, le recrutement de personnel, et bien plus encore. Grâce à cet accompagnement, vous pourrez vous concentrer sur ce qui compte vraiment : offrir une expérience culinaire unique et faire prospérer votre restaurant.

Chez Extencia, nos experts-comptables spécialisés dans le secteur CHR (Cafés, Hôtels, Restaurants) vous aident à toutes les étapes de votre projet, de la création à l’expansion. Que vous souhaitiez ouvrir un premier restaurant ou développer une chaîne, nous mettons à votre disposition des outils et des conseils personnalisés pour assurer votre réussite.

Ne laissez pas les complexités administratives freiner vos ambitions culinaires. Contactez-nous dès aujourd’hui pour un accompagnement sur mesure qui vous permettra de concentrer vos efforts là où ils comptent le plus : la satisfaction de vos clients et le développement de votre entreprise.

Prenez rendez-vous avec l’un de nos experts et commencez à écrire votre propre success story dans la restauration.

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