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Pharmacie

Fiscalité des Pharmacies en 2025 : Anticipez les Changements

Stéphane Torregrosa

Chaque pharmacien sait à quel point la fiscalité peut influencer la santé financière de son officine. Un bon équilibre dans la gestion fiscale est souvent la clé pour garantir la rentabilité de l’entreprise et assurer sa pérennité.

Mais, en 2025, cet équilibre sera bouleversé. Les nouvelles réformes fiscales, notamment pour les associés de sociétés d’exercice libéral (SEL), vont profondément modifier la manière dont les pharmaciens doivent déclarer et gérer leurs revenus. Ce changement ne se limite pas à une simple formalité administrative ; il risque de provoquer des ajustements parfois coûteux, et ce, sans possibilité de retour en arrière.

Et oui, à partir de 2024, la quasi-totalité des revenus des pharmaciens associés devra être déclarée comme des bénéfices non commerciaux (BNC). Ce changement entraine la perte de certains avantages fiscaux et vient alourdir les charges administratives, sans parler de l’impact financier direct sur les officines.

Face à cela, la question que tout pharmacien se pose est simple : comment s’adapter efficacement à ces nouvelles règles sans compromettre la viabilité de son officine ?

Dans cet article, nous allons :

  • Explorer en profondeur les changements fiscaux pour les associés de SEL, y compris les nouvelles obligations déclaratives et comptables.
  • Analyser les impacts financiers de ces réformes, avec des estimations précises des surcoûts potentiels pour différentes tranches de revenus.
  • Présenter les mesures de soutien prévues par l’Assurance Maladie pour les officines les plus fragiles.
  • Enfin, nous partagerons des solutions concrètes pour aider chaque pharmacien à anticiper ces évolutions et à optimiser sa gestion fiscale.

Avec ces informations en main, vous aurez une vision claire des défis à venir, mais aussi des opportunités pour ajuster votre stratégie de gestion et maintenir votre officine en bonne santé financière.

Contexte des réformes fiscales pour les pharmacies

Il y a peu de choses aussi immuables que les taxes. Chaque année, les pharmaciens, comme toutes les professions, doivent ajuster leurs déclarations en fonction des nouvelles réglementations. En 2025, cependant, ce ne sera pas une simple mise à jour annuelle.

Les réformes à venir touchent directement les pharmaciens associés de SEL (Sociétés d’Exercice Libéral). L’une des principales transformations ? Le changement de la manière dont les revenus sont déclarés. Fini le régime de traitement et salaire pour les associés majoritaires de SEL, place aux bénéfices non commerciaux (BNC).

Sur le papier, cela peut sembler anodin. Mais, en réalité, cela représente un bouleversement pour les pharmaciens qui devront adapter leur comptabilité et abandonner certains avantages fiscaux, comme l’abattement de 10 % pour frais professionnels. Ce changement ne concerne pas que la déclaration des revenus : il impose aussi une nouvelle façon de gérer ses comptes au quotidien.

Ce passage au BNC s’accompagne d’une série d’obligations : déclaration 2035, ouverture d’un compte bancaire professionnel dédié, et surtout, une gestion comptable beaucoup plus rigoureuse. Pour ceux qui avaient l’habitude de la simplicité du régime précédent, cette transition risque de faire monter la pression.

Si vous êtes gérant majoritaire d’une SEL ou associé d’une SELAS ou SELAFA, il est impératif d’anticiper dès maintenant. Mieux vaut être préparé que subir. Mais comment gérer cette nouvelle charge administrative sans que cela n’affecte la rentabilité de votre officine ? La réponse réside dans l’accompagnement.

Voyons donc de plus près ce que cela signifie concrètement pour vos revenus et comment vous pouvez vous y préparer.

Nouvelle fiscalité pour les associés de SEL

Depuis le 1er janvier 2024, une nouvelle donne s’est imposée pour les pharmaciens associés de SEL (Sociétés d’Exercice Libéral). Désormais, la majorité des revenus de ces professionnels doit être déclarée en tant que bénéfices non commerciaux (BNC). Un changement qui, sur le papier, semble technique, mais qui bouleverse bien plus que des lignes de comptabilité.

Ce passage au BNC marque la fin du régime de traitement et salaires pour les pharmaciens associés. Une transition qui impose des ajustements lourds de conséquences : plus d’abattement de 10 % pour frais professionnels, des obligations comptables renforcées et des démarches administratives plus complexes. En somme, l’adaptation n’est pas optionnelle.

Prenons un exemple concret. Un pharmacien gérant majoritaire d’une SEL, habitué à déclarer une partie de ses revenus en traitement et salaires, devra désormais les inscrire en BNC à hauteur de 95 %, voire 100 % pour les SELAS ou SELAFA. Cette modification a un impact immédiat sur le montant de l’impôt à régler. C’est ici que la perte de l’abattement devient particulièrement visible.

Mais ce n’est pas tout. L’adoption du régime BNC s’accompagne de nouvelles responsabilités comptables. Désormais, la gestion des finances de l’officine requiert non seulement une déclaration 2035, mais aussi l’ouverture d’un compte bancaire dédié et une comptabilité rigoureuse en mode BNC. Il s’agit d’une transformation de fond pour de nombreux pharmaciens, habitués à un régime fiscal bien plus simple.

Cette transition vers le BNC n’est pas sans douleur, mais elle est incontournable. Ignorer ces nouvelles obligations ou tarder à les intégrer pourrait entraîner des pénalités lourdes. Il devient donc crucial de se préparer, mais comment ? C’est ce que nous allons explorer dans les sections suivantes.

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Impacts financiers de la réforme

Passer au régime des bénéfices non commerciaux (BNC) ne modifie pas seulement la manière dont vous déclarez vos revenus. Cela change aussi la somme que vous paierez à l’administration fiscale. Et pour certains pharmaciens, ces nouvelles règles entraîneront un surcoût notable.

L’une des premières conséquences est la disparition de l’abattement forfaitaire de 10 % pour frais professionnels. Un avantage qui, jusqu’à présent, permettait d’alléger la facture fiscale. Sa suppression signifie qu’une plus grande part de vos revenus sera soumise à l’impôt, ce qui peut représenter plusieurs milliers d’euros de différence pour les hauts revenus.

Parlons chiffres. Selon les premières estimations, ce changement pourrait entraîner un surcoût fiscal allant jusqu’à 6 300 euros par an pour les pharmaciens les plus concernés. Une augmentation qui pourrait peser lourd sur la gestion de l’officine, surtout dans un contexte économique déjà tendu pour beaucoup de professionnels de santé.

Toutefois, il existe des solutions pour atténuer l’impact. Si votre rémunération nette annuelle est inférieure à 77 000 euros, vous pourriez être éligible au régime micro-BNC, qui offre un abattement de 34 %. Une option à envisager pour ceux dont les revenus sont plus modestes, mais qui reste limitée dans sa portée pour les gérants d’officines plus importantes.

L’essentiel, ici, est de ne pas sous-estimer l’impact financier de cette réforme. Un ajustement fiscal mal anticipé pourrait rapidement grignoter vos marges et fragiliser la rentabilité de votre pharmacie. Il est donc indispensable de revoir vos projections financières à la lumière de ces nouvelles règles et de vous entourer de conseils avisés pour éviter toute mauvaise surprise.

Dans la section suivante, nous allons voir comment ces nouvelles règles s’accompagnent d’obligations comptables supplémentaires. Parce que la fiscalité ne se limite pas à payer ses impôts ; elle implique aussi de gérer plus finement ses comptes au quotidien.

Obligations comptables et administratives supplémentaires

Déclarer ses revenus sous le régime des bénéfices non commerciaux (BNC) ne se résume pas à remplir une case différente sur votre feuille d’impôts. En réalité, cela signifie repenser la manière dont vous gérez votre comptabilité au quotidien.

Première nouveauté : vous devez désormais remplir une déclaration 2035, spécifiquement adaptée aux BNC. Ce document, bien plus détaillé que la traditionnelle déclaration de revenus, exige une rigueur comptable que tous les pharmaciens n’ont pas forcément adoptée jusqu’à présent. Il ne s’agit plus seulement de suivre les flux financiers, mais de tenir une comptabilité complète, incluant la gestion des charges, des amortissements et des provisions.

Ensuite, il est obligatoire d’ouvrir un compte bancaire professionnel dédié à l’activité de l’officine. Ce compte doit être utilisé pour toutes les transactions liées à votre activité de pharmacien : paiements des fournisseurs, encaissements des clients, etc. La séparation claire entre les finances personnelles et professionnelles devient un impératif, ce qui peut compliquer la gestion pour ceux qui n’y étaient pas habitués.

De plus, cette nouvelle approche comptable exige une tenue stricte des livres de comptes. Il n’est plus question de simplifications ou d’approximations : les normes comptables des BNC impliquent une transparence totale sur chaque euro qui entre ou sort de l’entreprise. Cela peut représenter une charge supplémentaire, notamment pour les officines qui n’ont pas encore externalisé leur gestion comptable.

Ces changements, bien que nécessaires, risquent de créer une certaine pression administrative. Ils impliquent non seulement plus de temps passé sur les tâches comptables, mais aussi une plus grande vigilance pour éviter les erreurs. Et si vous pensiez pouvoir naviguer seul dans cette jungle de règles nouvelles, la réalité pourrait vite vous rattraper.

Heureusement, des solutions existent pour vous faciliter la tâche. L’accompagnement par un expert-comptable spécialisé devient ici non seulement un atout, mais une nécessité pour vous assurer de respecter toutes les obligations et d’optimiser vos finances. Une fois ces nouvelles pratiques bien intégrées, vous pourrez alors concentrer votre énergie sur ce qui compte vraiment : la gestion de votre pharmacie.

Dans la prochaine section, nous verrons comment certaines mesures viennent soulager les officines les plus vulnérables, avec des aides financières spécifiques pour les pharmacies en zones fragiles.

À lire également : 2024 : Statistiques Nationales de la Pharmacie

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Soutien financier aux officines fragiles

Si la réforme fiscale peut inquiéter, il existe toutefois des mesures de soutien, notamment pour les officines situées dans des zones rurales ou sous-denses. En effet, maintenir une pharmacie en activité dans certaines régions devient un véritable défi. Et cette réalité n’a pas échappé aux autorités de santé.

Pour répondre à cette problématique, des aides financières spécifiques vont être mises en place en 2025. Le but est clair : éviter la disparition des pharmacies dans les zones les plus fragiles. Ces soutiens pourront atteindre jusqu’à 20 000 euros par an pour les officines qui sont les seules implantées dans leur commune. Une bouffée d’oxygène pour ces établissements souvent pris en étau entre une faible fréquentation et des coûts fixes toujours croissants.

Mais ces aides ne concernent pas uniquement les petites communes. Entre 1 000 et 2 000 officines pourraient bénéficier de ce dispositif d’accompagnement, permettant ainsi de maintenir l’accès aux médicaments dans les zones où l’offre de santé est en déclin.

L’objectif est simple : éviter les déserts pharmaceutiques. Car sans pharmacie, des milliers d’habitants se retrouveraient à parcourir des kilomètres pour accéder aux soins les plus basiques. Et au-delà de l’enjeu sanitaire, il s’agit également de préserver le lien social que représentent ces officines dans des villages ou des quartiers éloignés des grandes agglomérations.

Cependant, il est essentiel de noter que ces aides financières ne résoudront pas tout. Elles apportent un coup de pouce bienvenu, mais elles ne remplacent pas une gestion optimisée de l’officine, ni la nécessité d’anticiper les autres réformes à venir.

Le soutien financier est là, certes, mais il faut savoir comment en profiter et surtout, comment l’articuler avec une stratégie globale de gestion. Dans les sections suivantes, nous aborderons les autres mesures prévues, notamment celles liées à l’utilisation des biosimilaires et aux nouveaux outils de lutte contre la fraude. Des leviers à activer pour naviguer avec plus de sérénité dans cette nouvelle ère fiscale.

Amélioration de la pénétration des biosimilaires

L’optimisation des dépenses de santé est un enjeu majeur pour l’Assurance Maladie, et cela passe par une meilleure utilisation des biosimilaires. Ces médicaments, souvent moins chers que leurs équivalents biologiques de référence, représentent une opportunité de réduire les coûts sans compromettre la qualité des soins.

Toutefois, leur adoption en officine n’a pas encore atteint les niveaux espérés. Les laboratoires pharmaceutiques, soucieux de protéger leurs marges, multiplient les stratégies pour contourner la substitution en officine. Cette résistance freine l’accès des patients aux biosimilaires, et par conséquent, retarde les économies attendues pour le système de santé.

Face à cela, de nouvelles mesures seront mises en place dès 2025 pour encourager les pharmaciens à proposer davantage de biosimilaires à leurs patients. Parmi elles, on trouve notamment la possibilité pour les officines de négocier des remises sur ces produits, tout comme c’est déjà le cas pour d’autres médicaments. En égalisant les marges entre biosimilaires et spécialités de référence, l’objectif est de rendre leur distribution plus attractive pour les pharmaciens.

Autrement dit, vous serez incités à proposer ces alternatives non seulement pour leur intérêt médical, mais aussi parce qu’elles deviendront plus rentables. Le changement se jouera donc à deux niveaux : un gain pour le patient et pour votre officine.

Cela dit, la mise en avant des biosimilaires ne se résume pas à une simple question de tarifs. Il s’agit également de répondre à des attentes éthiques et de santé publique. En jouant pleinement le jeu de la substitution, les pharmaciens ont la possibilité de devenir des acteurs clés dans la réduction des coûts de la Sécurité sociale tout en participant à une distribution plus équitable des traitements.

Ces ajustements sont donc à surveiller de près. Les biosimilaires ne sont pas simplement une opportunité à saisir, mais une réponse stratégique aux pressions économiques et sociales. Et cette dynamique, couplée aux autres mesures que nous aborderons, comme les outils de détection de fraude, peut ouvrir de nouvelles perspectives pour la gestion de votre officine en 2025.

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Déploiement d’outils de détection des fraudes

Lutter contre la fraude est devenu une priorité pour l’Assurance Maladie. Et les pharmacies, en première ligne de la distribution de médicaments, jouent un rôle clé dans ce combat. En 2025, de nouveaux outils technologiques viendront renforcer ce dispositif, facilitant la tâche des pharmaciens dans l’identification des pratiques frauduleuses.

L’un des plus attendus est ASAFO (Alerte Sécurisée aux Fausses Ordonnances), un téléservice spécialement conçu pour vérifier en temps réel si une ordonnance a déjà été signalée comme suspecte. Cet outil permettra non seulement de détecter les tentatives de fraude, mais aussi de signaler rapidement toute ordonnance douteuse. Un coup de pouce essentiel pour éviter la circulation de médicaments sur la base de prescriptions frauduleuses, et ainsi, protéger votre officine de potentielles sanctions.

Parallèlement, l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) sera renforcée. Des algorithmes avancés seront capables d’analyser des modèles de consommation inhabituels et d’identifier des schémas potentiellement frauduleux. En clair, vous ne serez plus seuls pour examiner des comportements de consommation étranges. L’IA vous apportera un soutien précieux pour détecter plus efficacement des anomalies qui pourraient passer inaperçues autrement.

Cela ne s’arrête pas là. L’Assurance Maladie prévoit également la généralisation du téléservice ADAC (Aide à la Détection d’Atypies de Consommation), conçu pour suivre la consommation de certains produits par patient, notamment des produits sensibles comme les bandelettes glycémiques. Grâce à cet outil, vous pourrez surveiller les comportements de surconsommation et repérer des abus qui pourraient vous exposer à des litiges ou à des malus financiers.

Avec ces innovations, le quotidien des pharmaciens sera transformé. Moins de place pour les incertitudes, plus d’outils pour agir vite et bien. Il ne s’agit pas uniquement de respecter les règles, mais aussi de se doter des moyens pour réagir face aux fraudes et protéger votre activité.

Alors que les pharmacies font face à des exigences de plus en plus strictes, ces outils se révèlent indispensables pour maintenir une gestion rigoureuse et conforme aux attentes des autorités. Et surtout, ils vous permettront de continuer à exercer votre métier en toute sérénité, tout en restant vigilant face aux tentatives de fraude.

Dans la dernière section, nous verrons comment tirer profit de l’ensemble de ces nouvelles mesures pour optimiser la gestion de votre pharmacie et maintenir une rentabilité solide.

Conseils pour s’adapter à la nouvelle fiscalité

Face à ces réformes, le constat est clair : la gestion d’une pharmacie en 2025 ne sera plus tout à fait la même. Mais cette évolution n’a pas à être synonyme de difficultés insurmontables. Au contraire, bien anticipée, elle peut devenir une opportunité d’optimisation pour les officines.

La première étape, sans doute la plus évidente, est de réviser votre stratégie fiscale. En vous appuyant sur les nouvelles règles du jeu, vous pouvez identifier des pistes pour alléger la charge fiscale, ou du moins en minimiser l’impact. Par exemple, si vos revenus sont en dessous du seuil de 77 000 euros, l’accès au régime micro-BNC peut s’avérer une excellente option pour bénéficier d’un abattement de 34 %. Ce type de mécanisme est trop souvent négligé, mais il peut représenter un véritable levier.

Ensuite, ne sous-estimez pas l’importance d’une bonne tenue comptable. Les nouvelles obligations administratives, comme la déclaration 2035 ou la gestion des BNC, imposent de revoir vos pratiques de comptabilité. Vous gagnerez à vous entourer de professionnels spécialisés, capables de vous guider dans la transition et de veiller à ce que vous restiez conforme, tout en optimisant vos finances. Investir dans un expert-comptable spécialisé peut non seulement vous faire gagner du temps, mais aussi de l’argent en évitant des erreurs coûteuses.

L’autre point clé est d’exploiter les nouvelles technologies à votre disposition. Que ce soit pour détecter les fraudes, mieux gérer les biosimilaires ou surveiller les consommations atypiques, des outils comme ASAFO, ADAC, ou les solutions d’IA offrent une aide précieuse pour simplifier la gestion quotidienne. Apprendre à maîtriser ces technologies vous permettra non seulement de gagner en efficacité, mais aussi de sécuriser votre officine face aux risques de fraude ou d’erreurs.

Enfin, un des meilleurs conseils pour s’adapter reste de ne pas attendre la dernière minute. Ces réformes fiscales et réglementaires ne sont pas de simples ajustements temporaires. Elles imposent une refonte en profondeur de la gestion des pharmacies. S’y préparer dès maintenant, c’est s’assurer de ne pas être pris de court. Planifiez des réunions régulières avec vos conseillers fiscaux, suivez les évolutions de la législation et n’hésitez pas à réajuster votre stratégie au fur et à mesure.

En abordant ces changements avec méthode et anticipation, vous ne subirez pas la réforme, vous la piloterez. Et cela, dans le but de protéger la rentabilité de votre officine, mais aussi d’en assurer la pérennité à long terme.

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Anticipez pour mieux réussir

La fiscalité des pharmacies évolue, et ce, de manière significative. Pour les pharmaciens associés en SEL, 2025 marquera une année charnière, où les nouvelles règles fiscales vont bouleverser leurs habitudes de gestion. Les bénéfices non commerciaux (BNC) remplaceront les traitements et salaires, et avec cela, des défis nouveaux apparaissent.

Mais cette réforme n’est pas une fatalité. Bien au contraire, en l’anticipant, vous pouvez en faire un levier d’optimisation. Nous avons vu comment la révision de votre comptabilité, l’utilisation des technologies de détection des fraudes, ainsi que les opportunités offertes par les aides financières peuvent transformer ces contraintes en avantages. Ces réformes ne sont pas seulement un casse-tête administratif ; elles peuvent aussi vous permettre de structurer et d’affiner la gestion de votre officine.

Il est donc essentiel de ne pas rester passif face à ces changements. En vous entourant d’experts compétents, en exploitant au mieux les outils disponibles, et en adaptant vos pratiques, vous pourrez non seulement traverser cette réforme sans encombre, mais surtout, en sortir renforcé.

Prêt à passer à l’action ? Ne laissez pas ces nouvelles obligations fiscales vous freiner. Contactez dès aujourd’hui nos experts chez Extencia pour un accompagnement sur mesure. Nous vous aiderons à analyser votre situation et à anticiper ces changements pour garantir la rentabilité et la pérennité de votre pharmacie.

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